"Tout brûle, so what ?" pièce écrite et mise en scène par Côme de Bellescize pour la compagnie du Théâtre du Fracas, en résidence au Théâtre Scarron.
J'assiste à 2 séances de travail, denses (5 et 6 fev. 19)
Il y a des figures et des corps ; des corps qui composent des figures.
Le poids de l'insoutenable légèreté de l'être, du corps qui tombe et que l'on soutient.
Évocation du Radeau de la Méduse de Géricault, d'une piéta païenne où ce n'est pas l'adorable corps d'une divinité qui est sacrifié, mais le corps de l'homme qui s'étire vers la terre, qui s'élance sans retour.
Les chaises (encore) qui forment comme des vagues au sol – chaise, symbole fort de notre société policé, incarnation de notre culture, maintien du corps discipliné, l'héritage qui fout le camp... J'interprète, j'extrapole, je me retrouve.
Ma caméra oscura autour du cou, dans cette chambre noire géante, enregistre une matière qui je n'ai pas construite, choisie, que je m’approprie – pardon.
Une première sélection d'instantanés...
J'assiste à 2 séances de travail, denses (5 et 6 fev. 19)
Il y a des figures et des corps ; des corps qui composent des figures.
Le poids de l'insoutenable légèreté de l'être, du corps qui tombe et que l'on soutient.
Évocation du Radeau de la Méduse de Géricault, d'une piéta païenne où ce n'est pas l'adorable corps d'une divinité qui est sacrifié, mais le corps de l'homme qui s'étire vers la terre, qui s'élance sans retour.
Les chaises (encore) qui forment comme des vagues au sol – chaise, symbole fort de notre société policé, incarnation de notre culture, maintien du corps discipliné, l'héritage qui fout le camp... J'interprète, j'extrapole, je me retrouve.
Ma caméra oscura autour du cou, dans cette chambre noire géante, enregistre une matière qui je n'ai pas construite, choisie, que je m’approprie – pardon.
Une première sélection d'instantanés...
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