"La perfection n'est pas de ce monde" me balançait-on à la tête, à chaque déception de l'enfance, de l'adolescence, comme des coups de caillasses dans la tronche. On me sommait d'apprécier la médiocrité, d'adhérer à la mesquinerie de nos vies, de m'y soumettre sous peine d'une mise au ban que l'on m'annonçait douloureuse. Il fallait reconnaitre que la perfection appartenait à un autre monde, celui des dieux et des tenants du maintien de l'Ordre. Je n'ai eu de cesse que de la rechercher cette perfection qui me semblait m'appartenir, malgré tous les efforts concertés pour l'enterrer. L'art a été ce champ de recherche, fouillé, labouré, creusé, jusqu'à la solitude des grandes fosses. La perfection existe le temps de son émergence, où tout semble coïncidé, dans l'éloge muet d'un présent que l'on sait futile.
Ainsi en fut-il ce soir (19/10/18, à l'Austral, au Mans) avec Mr.Bonz et Bikini Gorge. Une bulle de temps parfaitement éphémère, rafraichissante, tonique et drôle.
Ainsi en fut-il ce soir (19/10/18, à l'Austral, au Mans) avec Mr.Bonz et Bikini Gorge. Une bulle de temps parfaitement éphémère, rafraichissante, tonique et drôle.
"ADOLESCENT,
ADOLESCENT TOUJOURS"
En première partie : Mr Bonz, que l'on retrouvera dans Bikini Gorge, parfait...
BIKINI GORGE
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