Théâtre de l'Éphémère / "Dancefloor Memories" (3)

Représentation en public le 18/01/19 de "Dancefloor Memories" de Lucie Depauw par la compagnie du Théâtre de l'Éphémère.

Il est 20h30, je suis très précisément logé à équidistance de Stéphane Hulot à la régie lumières et Rafi Wared à la régie son. Il me semble bien sentir une tension lorsque le public, en une longue vague calme, est fin arrivé.
C'est de tout en haut des gradins, ainsi donc, que je vois le plateau, le fameux dancefloor... lumineux, tour à tour tourbillonnant de disques bleus, figé dans un parquet de chêne, pavé de motifs violacés... et puis on y danse et on s'y s'étonne de l'amour, du plaisir qui est là, des corps sacrés qui réclament leur dû, de la mémoire de l'amoureux de toujours qui s'effrite  – et le sexe qui en redemande, la peau toute entière excitée qui révèle l'âme apaisée. Car quoi ? l'âme et le corps ne font qu'un. Car sinon, que serait l'âme, dîtes ? (comme dirait W. Whitman...) Ta mémoire déchue voudrait recevoir et donner des caresses... encore et encore.
Danser sur l'herbe des champs, sur le dancefloor de la vie, sous les ciels changeant, indifférents, et advienne que pourra. N'est-ce pas ?






Danielle Maxent et Alain Bert






J'ai photographié un nœud, pour me rappeler de quoi au juste ?




La chaise encore : https://leliepvre-alain.blogspot.com/2019/01/theatre-de-lephemere-dancefloor_21.html


FIN DU SPECTACLE, PRESQUE

Le public s'en va, le bar est allumé
La chaise enfin seule et calme
Les échanges débutent, timides, émus, dans l'entrée du bar avec Yves Barbaut

Danielle Maxent, bien au centre

Au premier plan : Jean-Philippe Barrière (technicien, régisseur)

 

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